Vous envisagez de faire certifier votre entreprise ISO. Peut-être est-ce pour améliorer la qualité, peut-être est-ce pour vous démarquer sur un marché encombré, ou peut-être est-ce simplement parce que tout le monde le fait. Quelle que soit votre raison, il y a une chose que vous ne pouvez pas vous permettre de négliger : le leadership.
Oui, les titres ronflants au sommet de votre organigramme ne sont pas seulement là pour approuver le budget – ils sont essentiels pour que la certification ISO ne soit pas un simple exercice de cochage de case, mais quelque chose qui profite réellement à votre entreprise.
Pourquoi l’engagement des dirigeants n’est pas négociable
Commençons par les bases. La certification ISO, qu’elle concerne le management de la qualité (ISO 9001), le management environnemental (ISO 14001) ou la sécurité de l’information (ISO 27001), n’est pas une mince affaire. Mais voici l’essentiel : si les dirigeants de votre entreprise ne sont pas totalement impliqués, vous vous exposez à l’échec.
Le leadership ne consiste pas seulement à dire « Oui, faisons-le » lors d’une réunion. Il s’agit d’être visiblement engagé. Pensez à Mary Barra chez General Motors. Elle est connue pour son style de leadership pratique et sa capacité à diriger l’entreprise dans les moments difficiles. Lorsqu’il s’agit d’un sujet comme la certification ISO, les dirigeants doivent être tout aussi pragmatiques. Si les dirigeants ne font pas ce qu’il faut, pourquoi les autres membres de l’entreprise s’en soucieraient-ils ? Les dirigeants doivent donner le ton, s’impliquer et, surtout, montrer qu’ils s’investissent autant que les autres dans le processus.
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Joindre l’acte à la parole (en termes d’argent et de ressources)
Obtenir la certification ISO ne se résume pas à payer pour un certificat – cela nécessite un véritable investissement. Je ne parle pas seulement d’argent (bien qu’il s’agisse d’une part importante), mais aussi de temps, d’efforts et de ressources. Les dirigeants doivent s’assurer que l’entreprise est équipée de tout ce dont elle a besoin pour réussir. Prenez exemple sur Indra Nooyi, ancienne PDG de PepsiCo, connue pour son allocation stratégique des ressources. Nooyi ne s’est pas contentée d’injecter de l’argent pour résoudre les problèmes ; elle a investi dans les personnes et les processus qui conduiraient au succès à long terme.
Lorsqu’il s’agit de certification ISO, les dirigeants doivent penser de la même manière. Il s’agit de s’assurer que vos équipes disposent des bons outils, de la bonne formation et du bon soutien. Cela peut impliquer de réaffecter des ressources provenant d’autres projets, mais c’est le genre de décisions stratégiques pour lesquelles les dirigeants sont là.
Favoriser une culture qui se préoccupe réellement de l’environnement
La certification ISO n’est pas une affaire ponctuelle. Il s’agit d’un engagement permanent à mieux faire les choses. Cela signifie que la culture de votre entreprise doit être favorable à l’amélioration continue, et devinez qui en est responsable ? Oui, les dirigeants. Si votre équipe dirigeante ne promeut pas une culture de l’amélioration continue, vous aurez du mal à maintenir vos normes ISO, et encore moins à les améliorer.
Prenons l’exemple de dirigeants comme Marillyn Hewson, ancien PDG de Lockheed Martin, qui était connue pour promouvoir une culture de l’innovation et de l’amélioration continue. Les dirigeants comme elle comprennent que la clé du succès à long terme ne consiste pas seulement à fixer des objectifs, mais à créer un environnement dans lequel ces objectifs peuvent être constamment affinés et améliorés.
Relever les défis : Le véritable test du leadership
Soyons réalistes : obtenir la certification ISO n’est pas facile. Il y aura des résistances, des revers et des moments où vous aurez l’impression de jongler avec trop de priorités. C’est là que le leadership est vraiment mis à l’épreuve. Les dirigeants doivent être ceux qui maintiennent l’attention de tous, même dans les moments difficiles.
Lorsque vous êtes confronté à des défis, pensez à la manière dont Jacinda Ardern, ancien Premier ministre de Nouvelle-Zélande, a géré les crises – calme, posée et donnant toujours l’exemple. Votre équipe dirigeante doit incarner ce type de résilience. C’est elle qui doit diriger le navire dans les eaux agitées, en veillant à ce que le processus de certification garde le cap, même lorsque tout semble vous entraîner dans une direction différente.
Principaux enseignements : Le leadership fait ou défait la certification ISO
- L’engagement de la direction est essentiel à la réussite et au maintien de la certification ISO, les dirigeants devant s’impliquer pleinement et soutenir le processus.
- L’allocation des ressources par les dirigeants garantit que les outils, la formation et le soutien nécessaires sont disponibles, soulignant ainsi l’importance de la certification.
- Une culture de l’amélioration continue, impulsée par les dirigeants, aide l’organisation non seulement à obtenir la certification, mais aussi à la maintenir et à l’améliorer au fil du temps.
- Poursurmonter les difficultés, il faut un leadership fort, en particulier pour gérer le changement et maintenir l’attention sur les objectifs de la certification au milieu de priorités concurrentes.
En d’autres termes, la certification ISO ne consiste pas seulement à suivre un ensemble de lignes directrices ; c’est une question de leadership. Sans dirigeants forts, engagés et impliqués, vos chances d’obtenir et de conserver la certification ISO sont minces, voire nulles. C’est aux dirigeants qu’il revient de donner le ton, d’allouer les ressources, de promouvoir la culture appropriée et de relever les défis inévitables.
En fin de compte, il ne s’agit pas seulement d’obtenir un certificat à accrocher au mur – il s’agit d’apporter des améliorations réelles et significatives à votre organisation.